your own personal jesus.

identité complète bonnie margarett atkins bishop ;; douce bonnie, aux grands yeux clairs et à la peau laiteuse, qui semble si prude, si pure. jolie petite bonnie, avec un nom que tu hérites directement de ton paternel, atkins. pourtant, ton nom et ton prénom sont tout les deux associés à des sombres heures de ton enfance, des moments que tu préfèrerais oublier. alors, pour te reconstruire loin des clichés et des souvenirs, tu as adopté le nom d'famille de ta mère, bishop. bien qu'officieux, tu fait ton possible pour enterrer l'existence de bonnie atkins. lieu/date de naissance et origines née sur la côte ouest, sur cette ville côtière proche de la frontière, c'est à seattle que tes prunelles s'ouvraient pour la première fois sur le monde, le premier janvier mille neuf cent soixante quatre, sous l'signe du capricorne. des origines lointaine mais pas tant que ça, avec des parents venant de l'autre bout de l'océan, origines anglaises et irlandaise, simplement.  études ou métier les projecteurs qui étaient tournés vers ta personne malgré toi, le monde ne parlant que de toi et de tes exploits. mini miss, bonnie atkins, celle dont tout l'monde parlait. petite fille chérie des états-unis qui rafflait toute les récompenses les unes après les autres, puis en grandissant t'as conservé cette notoriété avec une carrière d'actrice, malgré toi. mère abusive, te poussant à réaliser les rêves qu'elle même n'a jamais pu réaliser, projetant ses rêves sur ta propre personne. c'est après une longue période d'absence que tu as réussie à te reconstruire, que tu as réussie à te détâcher de cette image d'enfant star et d'adolescente aux nombreux scandals : t'es devenue journaliste-reporter, cherchant à connaître le vrai et le faux pour pouvoir rétablir la vérité. orientation sexuelle tu n'as toujours eu d'yeux que pour les hommes, qui réussissent à te faire fléchir en un simple regard. statut civil la solitude qui se montre bien plus agréable et accueillante que n'importe lesquelles des relations. petit palpitant qui pourtant s'emballe mais une peur panique te retient en arrière. alors tu te contentes de t'endormir dans tes draps froid, chaque soir rêvant pourtant de sa présence à lui. groupe the anti social social club. caractère solaire, renfermée, érudite, curieuse, indépendante, hypersensible, mauvaise estime de soi même, lunatique, brisée, anxiété chronique, s'auto-sabotte, syndrôme de l'imposteur.

TW : depression, addiction, TCA, famille toxique, services sociaux.
les flashs. les cheveux tirés et coiffés dans tout les sens. le maquillage pâteux sur ton visage, les cours de musique, de diction, l'argent qui coule à flot parce qu'on s'le dise : tu es exceptionnelle. exceptionnellement jolie, exceptionnellement intelligente. le monde craque devant ta petite bouille et tes grandes prunelles bleues. ta famille se hisse au sein de l'élite, tu deviens ce petit moineau dans une cage dorée, t'as pas trop conscience de ce qu'il t'arrive parce que tu es si jeune. les flashs de ce passé reviennent parfois tourner dans ta conscience, des images que tu aimerais oublier éternellement. un père qui s'en fou, qui travaille juste, une mère acharnée qui te traine partout et nulle part, aux quatre coins du pays pour réussir les diverses compétitions qui, vous le saviez, tu allais gagner. un monde qui te découvre, t'admire, certains te trouvent si mignonne dans tes robes à frous frous et ces tiares qui sont là, d'autre hurlent au scandale et à l'hypersexualisation. si le monde fait ton éloge, dans les coulisses de ce milieu c'est tout autre. elles t'aiment pas, les autres petites filles, que ça soit dans ton école ou en compétition.
toi tu veux juste des amis. avoir quelqu'un avec qui partager tes gâteaux d'anniversaire.
quoi que pour ça il faudrait que ta mère t'autorise à en manger.

trop grande pour ces compétitions de mini miss, c'est pourtout tout sauf la fin. une mère qui insiste, te draine à ne plus en pouvoir. poule aux oeufs d'or, t'es propulsé sur les tapis rouges. actrice adolescente, tantôt pour jouer une fille hautaine, tantôt pour laisser les larmes couler sur tes joues. l'industrie qui se veux cruelle, cruelle au point que ta mère t'arrache ce donut's, au point qu'elle te tient les cheveux au dessus des toilettes et contrôle chaque grammes sans prendre conscience des déviances hormonales dû à ton corps qui change peu à peu. d'enfant tu deviens peu à peu femme, et avec les changements physiques, le regard d'autrui aussi il change. bien vite, l'hypersexualisation n'est plus qu'un opinion lointain, c'est ton mode de vie. avec des faux cils tout les jours collés sur tes yeux, des rouges à lèvres aussi vif que le sang, tes jambes qu'on dénude un peu trop. on t'donne plus, on t'donne même des rôles un peu problématique parfois.
et toi, tu t'laisses porter jusqu'à la déchéance ultime.
tu craques, le sol se dérobe sous tes pieds et toi, tu t'effondres. burn out, tu n'en peux plus.
mais ta mère, elle s'en fou elle. ta mère, elle veux c'qu'il y a de mieux pour toi alors elle te ramasse, essuie tes larmes et te remets en scène comme on dirait à un enfant tombé de cheval de remonter. toi, t'es juste le fair valoir des atkins, beauté des tapis rouges. tu t'perds, dans ces deux personnas, l'actrice, celle que tu montres, qui marche la tête haute, rayonne, éblouï et la vraie bonnie, celle qui se ronge les ongles jusqu'au sang et qui grignotte en cachette quand t'as trop faim pour dormir. deux faces d'une même pièce, deux mondes qui s'entrechoquent, se rencontrent et surtout se percutent violemment. il suffit d'un soir, un seul soir loin de la surveillance de ta mère pour que tu trouves la solution magique à tes miracles, que tu découvres les joies de l'alcool malgré les vingt et un ans qui sont encore loin. et viens s'ajouter à ça la cigarette, que tu consumes, encore et encore le tout dans l'dos de ta mère. mais elle s'en fou, parce qu'au moins, ça t'évite de te ronger les ongles et tu restes présentables malgré les cernes visibles sous tes yeux. elle remarque rien.
ou plutôt, elle fait semblant, de ne rien remarquer.


dix sept ans, les appels à l'aide sont ignorés, tes hurlements silencieux qui font clairement comprendre que toi, t'en peux plus sont passé sous silence. ton père commence à s'inquiéter mais pas ta mère, qui tire, elle tire jusqu'à ne plus en pouvoir. ton état se dégrade, ton addiction à la bouteille qui traine depuis six mois se fait de plus en plus viscérale. les médias commencent à voir ta dérive, ça alerte peu à peu autour de vous mais ta mère, elle comprend pas, elle ignore tout, elle se penche intouchable.
pourtant, quand les services sociaux débarquent pour t'arracher à ta famille, ça fait scandale. le règne des atkins sur l'amérique se termine tragiquement, ta mère étant accusée de maltraitance et ton père d'avoir été complice de tout ça. nom tâchée, et toi, tu t'retrouves non pas en foyer mais bien en hôpital psychiatrique parce qu'ils comprennent que tu es un véritable danger pour toi. deux ans, à vivre dans ces murs blancs, à devoir te battre contre tes propres démons, à essayer de guerir. deux ans durant lesquelles tes parents étaient autorisés à te rendre visite, parce qu'après tout, ce sont tes parents, et ils voulaient juste t'assurer un avenir saint et sauf, loin des problèmes financiers. toi, tu es juste dans cette spirale, droguée aux anti-depresseurs divers.

pourtant, tu lâches rien bonnie.
et quand t'as dix neuf ans, tu commences à remettre vraiment le nez dehors. doucement, tu te réintègres à la société sous l'oeil attentif d'un tuteur qui se charge de s'assurer que tu retombes pas dans tes vieux travers. t'as pas pu finir le lycée mais tu réussis à entrer à l'université, pour simplement faire quelque chose de ton avenir. tu vis seule et malgré ta mère qui tente de te contacter, toi, tu coupes peu à peu les ponts car tu sais, tu sais qu'elle réessaiera de te faire revenir sur les devants d'la scène. en fait, elle arrêtait pas de t'envoyer des scénarios que tu brûlais sans même les lires. tu prends tes distances, tu te découvres. tu découvres la vraie bonnie, celle qui était toujours là mais qui n'a jamais pu s'exprimer.
tu finis diplômé d'un master en journalisme, et tu peux commencer ta nouvelle vie bonnie.
c'est pourtant sans prendre une décision ultime.
atkins est encore beaucoup trop lié aux vestiges de ton enfance et de ton adolescence. alors tu adoptes le nom d'famille de jeune fille de ta mère, bishop. et tu quittes enfin seattle, partant aussi loin qu'tu peux.

tu voyages bonnie. tu pars en amérique du sud, puis en europe. tu découvres le monde, ton appareil photo à la main et enchaînant les petits boulots pour réussir à simplement te découvrir, découvrir réellement la personne que tu es. celle que tu n'as jamais pu trouver. tes traumatismes sont là, toujours présent, mais dans tout les cas, tu guéris, doucement, certainement.
1990, tu reviens aux états-unis, plus exactement à derry où tu trouves un travail de pigiste pour le journal local. puis après deux ans à avoir simplement écrit petits articles sur petits articles, tu finis par reprendre le poste d'un collègue qui partait à la retraite, te permettant de te hisser au poste de journaliste-reporter, mettant enfin en oeuvre toute les choses étudier durant ton master. et à peine tu commences à cette nouvelle position, qu'un drame se fait entendre. et toi, tu t'engages à couvrir cette affaire et à faire avancer les choses pour ne pas laisser ces disparutions non-résolues.
sauf que tu vas simplement peut-être, probablement même, t'enfoncer un peu trop dans ton boulot à en perdre la tête.
comme d'habitude.

pseudo TICKETS TO MY DOWNFALL. personnage inventé ou pré-lieninventé. crédits tumblr. un dernier mot prout

Code:

<rez>lucy boynton</rez> @"bonnie bishop".

merci à toi pour ton inscription   mais omg cette fiche, cette plume, cette histoire. je suis tellement fan, tellement triste mais tellement hâte de lire la suite en rp et une journaliste à derry, c'est juste le rêve quoi   je valide et je viendrais pour un lien ofc. Félicitation, te voilà validé   Tu fais officiellement partie de la famille CAYA. Tu peux dès à présent aller fouiner un peu partout, si ce n'est pas déjà fait   Et surtout poser tes valises, en postant ta fiche de liens, tes pl si tu en as, faire ajouter ton métier dans le listing, demander un joli rang pour ton profil, commencer à rp, à flooder, à t'amuser quoi   Et si tu as des questions, le staff est là pour toi. toujours.